Après avoir présenté les caractéristiques de la BD Franco-Belge, nous allons faire un zoom sur le Comics.
Le Comics
Comics est la traduction anglaise (aux États-Unis) de la bande dessinée. Il s’est développé dans les journaux et périodiques vers la fin du 19e siècle. Puis, il a pris son envol en 1930 avec l’arrivée des « Comics books », des fascicules agrafés d’une trentaine de pages.
Histoire
À ses débuts, le Comics relatait des courtes histoires en quelques cases (souvent 3 ou 4), humoristiques, drôles. D’où le terme « comique » pour désigner ces bandes dessinées appelées « Comics strips » et publiées, à l’époque, dans la presse.
Peu après, les « Comics books » firent leur apparition. Ils racontaient des histoires bien ficelées autour de plusieurs genres. De la science-fiction, au western, en passant par le polar. Mais, l’intérêt du public s’est surtout porté sur les BD mettant en scène les super héros. L’année 1938 marque le début de l’âge d’or du Comics avec l’avènement de Superman, le premier super-héros.
Style de dessin
Il est réaliste ou semi-réaliste, assez proche de celui de certaines BD européennes. Les personnages, proches de la réalité, sont bien dessinés, ainsi que les visages. Plusieurs super-héros se retrouvent avec le menton large et carré.
Structure narrative
Le Comics est pensé par épisode. Chaque numéro permet la résolution de l’intrigue posée au numéro précédent contrairement au Franco-belge où chaque album est une histoire différente. On passe ensuite à la mise en place et au développement d’une nouvelle intrigue. L’épisode se termine sur un suspens ou « cliffhanger ». Ce type de fin ouverte est destiné à susciter une forte attente.
Format
Le Comics se présente souvent plusieurs formats : A5, 165 x 240 et 170 x 260 mm (à l’Américaine). Les comics sont publiés sous forme de fascicules brochés sur une base régulière (mensuelle) d’au moins 30 pages. Les personnages et histoires appartiennent aux éditeurs et non à leurs créateurs (dessinateurs, scénaristes).
Jacob Djossou